Vos témoignages : allaitement et pression
Comme souvent, je vous ai demandé, sur Instagram, si vous aviez ressenti de la pression ou des jugements vis à vis de votre choix d’allaiter au sein ou de donner le biberon.
Je vous remercie tout d’abord pour vos nombreuses réponses et nos échanges 🙏
Voici un panel de nos réponses.
Aussi, si vous êtes enceintes et que vous vous posez la question quant à ce choix, ou alors que vous êtes une jeune maman (ou jeune parent) en plein dedans, je vous invite à écouter le dernier épisode du podcast : Comment ai-je envie de nourrir mon bébé ? Enregistré avec Pauline Fétu, sage-femme.
« Parfois, les remarques des proches m’ont fait douter mais avec l’aide de ma sage-femme, d’amies allaitantes, de lectures et de groupes d’entraide sur les réseaux sociaux, j’ai réussi à comprendre toutes les dimensions de l’allaitement, qu’il fallait que je me fasse confiance, ainsi qu’à mon bébé. Finalement, l’allaitement a duré 18 mois, en toute sérénité. J’en garde un très bon souvenir. »
« Oui… Je n’ai pas su m’imposer et il n’y a pas eu d’allaitement à mon plus grand regret. »
« Aucun. Soit on m’a soutenu dans mon projet d’allaitement, soit les gens ne disaient rien de particulier. »
« J’en suis à 13 mois d’allaitement et ma mère me fait remarquer régulièrement qu’il faudrait arrêter. »
« Actuellement enceinte de 8 mois, j’aimerais allaiter. Je fais tout pour me renseigner au maximum et prépare cette aventure avec ma merveilleuse sage-femme. Jusqu’ici tout va bien. Mais quand j’en parle autour de moi, certaines personnes sont bienveillantes et d’autres moins. On me dit : tu vas avoir mal, ça va exclure ton mari, c’est malsain à partir d’un certain âge et j’en passe. Je reste focus sur mon souhait mais à cause de certains propos, j’ai acheté des biberons « au cas où » et je trouve cela dommage. »
« Je n’ai pas allaité par choix et j’ai eu beaucoup de reproches : que je ne voulais pas le meilleur pour mes filles, que vu la taille de mes seins mon choix n’était pas normal, qu’une mère était faite pour allaiter, etc. Je trouve cela insupportable ce côté : on a le droit de te dire ce que tu devrais faire. »
« J’ai été malade après mon accouchement, séparée de mon fils et je n’avais pas assez de lait. Un jour, le pédiatre a dit : ça suffit car il maigrit trop. Il a été très réconfortant pour que je ne culpabilise pas. Mais j’ai quand même culpabilisé à chaque boîte de lait quand il est écrit partout que le meilleur lait pour bébé, c’est le lait maternel. Quand on n’a pas le choix, c’est extrêmement culpabilisant de voir le biberon diabolisé. »
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